Actuellement :
0 membre
155 anonymes
Accueil Presentation Comparateur de prix Creations Forum Connexion
S'inscrire

Inscription gratuite

Preview sims3, compte rendu du jeu

Image Stefanie est dans une situation épineuse : elle rêve de devenir astronaute et pour cela la jeune et ambitieuse conductrice de chars fait tout ce qui est humainement possible. Elle s'entraîne dur, arrive tous les jours à l'heure à la base, vit en excellente intelligence avec ses camarades... mais elle a un chef : un général d'humeur ordinairement massacrante qui ne fait aucun cas de l'opinion des autres, vide le frigidaire quand il est invité à dîner ou encore ne finit une cérémonie qu'en petite tenue. Stefanie ne peut cependant espérer obtenir une place dans la navette spatiale que si elle entre dans les petits papiers de son supérieur. Voilà qui s'annonce difficile, mais qui montre bien la direction dans laquelle s'engage la franchise de jeux la plus florissante de tous les temps avec ce troisième volet. Tout sera plus complexe et ambitieux, annonce Electronic Arts, et Stefanie et son chef en sont les meilleures illustrations. Car EA entend, grâce à deux innovations fondamentales, non seulement donner une nouvelle dimension à sa simulation de vie, mais aussi pour la première fois motiver le joueur au moyen d'une carotte alléchante : un but, le rêve de toute une vie, comme un vol dans le cosmos pour Stefanie. Cela tient-il la route ? Premier magazine allemand à pouvoir jouer aux Sims 3, nous avons pendant deux jours cherché une réponse à cette question. Le Sim vit Le problème qu'a Stefanie avec son général prend racine dans le nouveau système de création de personnages des Sims 3, qui attribue à chacun (ce supérieur indélicat par exemple) des traits particuliers, qualités comme défauts. A la création de son Sim, on peut décider soi-même de la passion qui l'animera. Sera-t-il un timide rat de bibliothèque ou plutôt une bête de fête tête brûlée ? Sera-t-il un génie de l'informatique technophile ou alors un musicien perfectionniste ? On peut choisir et combiner cinq traits de caractère parmi soixante-deux, chacun commenté par le Sim dans une animation amusante. Fonction pratique, la longue liste de qualités peut être découpée en rubriques (mental, corps, relations sociales, etc.) à discrétion. On façonne donc illico presto un stakhanoviste doué pour les arts, charismatique, mais cachant une âme d'enfant et enclin à la bonne humeur. En d'autres mots, un vrai journaliste de jeux vidéo. Bon point : alors que les pros peuvent y aller carrément et se concocter une tête brûlée malintentionnée et voleuse aimant faire la grasse matinée (pour s'échiner ensuite avec ses problèmes), les débutants peuvent utiliser moins de traits de caractère et les choisir plus vivables socialement pour créer par exemple un comique chanceux et lève-tôt. Et si l'on trouve que c'est là un travail trop fastidieux, on peut laisser le hasard décider. Au fil de nos essais, le programme a accouché de Sims au caractère parfois surprenant, comme le pantouflard ambitieux. Le Sim rêve En plus des traits de caractère il faut aussi choisir au Sim un but dans la vie, l'autre grande innovation des Sims 3. Il s'agit là d'un désir dont l'accomplissement demande énormément de temps et de travail et qu'il faut s'efforcer d'exaucer pendant la vie du Sim, un peu comme une quête majeure dans un jeu de rôles. C'est à notre avis une excellente idée, car cela donne enfin aux joueurs un objectif concret et motivant sur le long terme. Jusque-là dans les Sims, combler de petites envies (acheter un téléviseur, apprendre une nouvelle recette), concilier travail et loisir et au pire ne pas finir à la rue, telles étaient leurs préoccupations. Fin du fin, ce but dépend des qualités qu'on a Imagechoisies. Ainsi, un perfectionniste déterminé, charismatique et enthousiaste pourrait vouloir devenir P.-D.G. d'une multinationale, ou guitariste virtuose ; la romantique tête brûlée, famille-famille et un peu folle projetterait en revanche d'élever cinq enfants au plus tôt ; tandis qu'un technophobe malchanceux, hypersensible et névrosé pourrait gagner sa vie comme auteur ou grand maître d'échecs. Rien que découvrir encore et encore quels buts le programme avait générés suivant les traits de caractères retenus nous a énormément divertis. La tête brûlée courageuse et fonceuse ? Être super-espion international. La capitaliste méchante, sans humour et râleuse ? Être reine des ténèbres bien sûr. Le Sim emménage Il est également possible d'ajuster l'apparence de ses Sims à ses moindres désirs, et ce beaucoup plus en profondeur que dans Les Sims 2. Nous y reviendrons plus loin : nous voulons entrer enfin dans le vif du sujet. Un clic plus tard, après un assez peu spectaculaire survol de la pittoresque petite ville de Sunset Valley, nous sommes confrontés à notre décision suivante : où installer notre Sim ? Comme à l'accoutumée, nous scrutons la ville du ciel à la recherche d'une belle demeure, sachant que plus la propriété est grande et luxueuse, plus il faut mettre la main à la poche. Ou alors nous intégrons un foyer déjà existant. Dans ce cas une note indique le degré de difficulté de la famille à jouer. Bien sûr, les choses se compliquent en proportion du nombre de personnes (et d'enfants surtout) sur le terrain. Nous préférons cependant commencer en douceur et jetons notre dévolu sur une mignonnette maison individuelle en périphérie. Le programme zoome aussitôt de la vue d'ensemble jusque dans la cabane tout juste vendue, sans aucun de ces fastidieux temps de chargement des épisodes précédents. Le quartier ouvert a encore un autre avantage : Electronic Arts peut enfin remplir correctement la ville de vie. Dans tous les coins on voit des habitants qui s'activent, qui vaquent à leur quotidien, qui flânent dans le parc ou qui boivent au café. Une vraie dynamique devrait donc se développer avec le temps. Si par exemple deux habitants ont une dispute dans la rue, ils se considéreront d'un œil mauvais pendant des semaines. Pour vérifier cependant si Sunset Valley évolue vraiment, il nous a manqué du temps. Revenons-donc à notre Sim nouvellement emménagé. Chose avantageuse, l'action des Sims 3 commence un week-end, ce qui permet de se familiariser d'abord avec le logement et de s'acclimater avant de se plonger dans le métro-boulot-dodo. Le Sim parle A peine le temps de se poser qu'après quelques minutes les voisins sonnent déjà. Dans la continuité du titre précédent, dans Les Sims 3 parler avec l'habitant est le moyen idéal de faire de nouvelles connaissances. Cependant, contrairement aux Sims 2, il faut ici pour cela se creuser davantage la cervelle. Comparé aux jeux précédent de la série, il est beaucoup plus difficile d'engager les inconnus notamment dans une conversation, et qui se montre alors trop banal ou pressant risque vite d'ennuyer ou d'éloigner son vis-à-vis. Fini donc le temps où il suffisait de raconter cinq fois la même blague ou de jaser quelques minutes pour obtenir le statut de « Meilleur ami ». Les nouveaux traits de caractère, ceux de notre Sim comme ceux de son interlocuteur, apportent ici un surcroît déterminant d'exigence et de réalisme au jeu. Fin du fin, plus on papote avec lui, mieux on connaît un Sim et ses préférences ainsi que ses qualités (symbolisées par des pictogrammes adaptés). On peut ainsi lancer des interactions ciblées de manière à marquer plus de points encore. L'option conversationnelle « échanger des recettes » fera par exemple illico briller les yeux d'un cordon bleu. Nous sommes sous le charme de ce nouveau système d'interactions : non seulement rend-il les Sims considérablement plus vivants et plus sensés dans leurs actions, mais il nous fait réfléchir à deux fois avant chaque choix sur la pertinence de ce sujet de discussion-ci ou de cette manière de flirter-là. Le Sim travaille ImageA l'instar de l'entretien des amitiés, la vie professionnelle est devenue plus exigeante. Souvenez-vous : pour décrocher une promotion dans Les Sims 2, il suffisait toujours d'avoir des amis et les compétences requises par le domaine d'activité. Ainsi un ramasseur de balles était promu directeur d'un club de fitness quand il avait de bonnes statistiques en sport et en charisme. Ces conditions continuent de jouer un rôle dans Les Sims 3, certes, mais ce n'en est qu'un rôle parmi d'autres. Comme dans la vraie vie, d'autres facteurs que des références irréprochables entrent en ligne de compte : la bonne attitude du Sim, sa ponctualité et sa bonne entente avec ses collègues et surtout avec son chef (où l'on retrouve le problème de Stefanie). Pour marquer des points dans tel ou tel domaine et œuvrer à sa promotion de façon plus ciblée, on peut désormais décider pendant les heures de travail d'une tactique pour le jour en cours en allant dans le menu indiqué par un symbole bien connu des habitués du jeu, dan le coin inférieur gauche de l'écran. Notre Sim va-t-il par exemple travailler d'arrache-pied, fréquenter ses collègues à midi ou bien baratiner son chef ? Fini le temps où le joueur était condamné à l'attente passive pendant que son Sim gagnait sa croûte. Les « opportunités » représentent un défi supplémentaire. Ce sont des tâches en plus que le programme génère aléatoirement pendant le travail. Steve, notre adolescent intéressé par la politique mais qui n'est que cireur de tribune, doit par exemple se rendre à l'université à 16 h 00 pour y contrôler le dépouillement des urnes. Si nous ne voulons pas l'y envoyer, le jour se poursuit comme à l'habitude, sans aucune conséquence. Cependant, si nous lui faisons accomplir cette mission, cela influe positivement sur sa carrière, ce qui non seulement a un effet motivant, mais aussi apporte davantage de diversité dans la vie professionnelle des Sims, jusqu'ici injustement négligée par les développeurs. Le Sim se détend Lorsque le Sim rentre chez lui le soir, il est épuisé, comme le montrent les barres de besoin caractéristiques des Sims qui indiquent en vert, jaune ou rouge son état d'hygiène, de distraction, de faim ou même de « petits besoins ». Le niveau des besoins fondamentaux varie plus lentement que dans Les Sims 2, ce qui fait qu'il est moins souvent besoin d'envoyer son protégé aux toilettes ou de lui faire préparer à manger. Exaucer les envies à court terme donne accès à des avantages améliorant le confort de vie. Changement agréable, au lieu d'hériter de souhaits imposés par le programme d'après la logique du « mange ou crève », on a la possibilité de choisir, dans une liste toujours actualisée car fonction de la situation, jusqu'à quatre désirs que l'on promet pour ainsi dire au Sim de réaliser. Si l'on parvient à ce faire dans un certain délai, on engrange des points d'expérience avec lesquels (et c'est là que ça devient intéressant) on peut déverrouiller des récompenses spéciales. On en compte trente et une, allant des rabais commerciaux à la « vessie d'acier » (qui dispense d'aller aux W.C.) en passant par l'apprentissage rapide des compétences ou la possibilité d'avoir des jumeaux. Plus grand est leur impact sur le quotidien, plus chères sont ces récompenses. Ainsi, la crise de la quarantaine affiche un prix exorbitant, mais elle permet de remanier complètement les traits de caractère d'un Sim avant sa retraite. Et le modeleur corporel qui coûte les yeux de la tête fait en un clin d’œil de notre Steve empâté parce que feignant un Adonis aux boucles d'or. Ces interventions quasi-divines sont certes motivantes, mais n'ont absolument rien de réaliste. Celui qui craint que l'ambiance du jeu n'y perde en crédibilité ferait mieux de ne pas les utiliser. Le Sim prend forme ImageEn parlant d'Adonis, il est temps d'en revenir à l'éditeur de Sims. Après tout, façonner sa propre créature faisait déjà partie de ce qu'il y avait de plus amusant dans les titres précédents. De prime abord le nouvel éditeur est difficilement distinguable de l'ancien Comme par le passé on navigue dans un menu clairement structuré en rubriques : général (nom, sexe, âge et taille), cheveux, visage, vêtements et personnalité. Mais à y regarder de plus près, on découvre une foule d'améliorations de détail. Par exemple, au lieu de se coltiner tout un tas de listes à glissières, on sait maintenant tout de suite, rien qu'en cliquant sur des dessins d'yeux, d'oreilles ou de nez, ce qu'on manipule, où et comment. Changement plus que nécessaire, vu le nombre spectaculaire d'options introduit par Electronic Arts. Le nez seul se sous-divise en plusieurs catégories : bout, arête et aile du nez, ainsi que position, longueur et largeur. Côté cheveux, on peut non seulement choisir leur couleur, mais aussi attribuer des nuances particulières aux racines et aux pointes, et même définir des mèches. On peut aussi pour la première fois doter son Sim d'accessoires comme des lunettes, des montres, des bracelets et des boucles d'oreilles, tandis que le menu remanié du maquillage, avec son rouge à lèvres, son fond de teint, son crayon et son fard à paupières, rend même possible de reproduire Bill de Tokio Hotel. MJ Chun, productrice des Sims 3, a par exemple modelé le président américain sortant George W. Bush à titre d'expérimentation, pour un résultat bluffant de ressemblance. Tous ceux qui, d'un naturel impatient, font la moue devant une pareille diversité peuvent respirer. Il est également possible, comme avant, de se rabattre sur des traits et des habits prédéfinis ou de laisser la machine créer aléatoirement un Sim de la tête aux pieds. Le Sim range Il n'y a pas que dans la création des Sims que la créativité est mise en valeur ; tous les objets du nouveau monde Sims peuvent être dessinés librement par le joueur. Un clic sur n'importe quelle texture n'importe où dans la maison, et il peut laisser libre cours à sa créativité. Le papier peint du salon sera-t-il à rayures bleues et blanches ou vert et blanc à petits pois ? A rayures horizontales ou verticales ? Quelles couleurs iront le mieux aux canapés ? Seront-ils en cuir, en jean, cirés ? Image Faut-il assortir les chaises de la cuisine aux rideaux ? Dieu comme le temps passe ! Qu'on puisse ainsi s'oublier dans l'aménagement d'un logement, le mérite en revient, outre au nombre des options de design, en premier lieu à la prise en main véritablement intuitive. Au lieu de noyer les meubles, l'électroménager ou la décoration dans un ordre d'une complication aberrante, comme auparavant, Electronic Arts a refondu le mode construction : les symboles riquiqui ont cédé la place à des dessins clairement reconnaissables d'armoires, de tables, de lits, d'étagères, de lampes et de tout le reste. En outre, le jeu reconnaît les objets apparentés et les apparie. Ainsi, quand on place des chaises autour d'une table, plus la peine de cliquer/déplacer tous les objets un par un. Et si l'on désire agrandir ou rétrécir une pièce, on peut déplacer à la souris les murs déjà construits dans n'importe quelle direction : le programme prend automatiquement en charge les fenêtres qu'il comprend. Le Sim 2.0 Mais où, bien épancher toute cette créativité débordante ? Le mieux est Internet, où les autres fans folâtrent au milieu de nouvelles créations, l'eau à la bouche. Electronic Arts le sait bien aussi, et il a donc donné aux Sims 3 son propre portail où l'on peut télécharger les vêtements, les meubles, les personnages et même les maisons entières que l'on a faites soi-même, gratuitement et sans interrompre le jeu, c'est-à-dire directement des Sims 3. Et pour les plus fous, il est possible, comme dans l'éditeur de GTA 4, de filmer des séquences et de les monter directement dans le navigateur internet, de les agrémenter de filtres, d'effets et de musique, et de partager les œuvres finies avec les autres joueurs. C'est là une évolution cohérente, mais la série des Trackmania a déjà montré comment intégrer avec succès la communauté de fans dans le jeu – d'autant plus que la communauté Sims se développe jusqu'ici en marge du jeu proprement dit sur des sites personnels, sur lesquels uniquement elle échange du contenu personnalisé. Electronic Arts n'aurait malgré tout pas développé cette nouvelle plate-forme s'ils n'avaient pas une idée derrière la tête. En effet, si le contenu personnalisé disponible sur ce site parrainé est gratuit, des kits payants sponsorisés par H&M Accessoires et d'autres suivront bientôt. En outre, un portail de ce genre protège des copies illégales. Le Sim apprend ImageLe second jour de possession des Sims 3 touche à sa fin et nous sommes encore loin d'avoir accompli la grande espérance de notre Sim... mais nous avons chemin faisant découvert d'innombrables nouvelles améliorations. On respire un grand coup et on se lance : le Sim a maintenant un portable, et n'est donc plus obligé d'appeler de chez lui. Dans la vue d'ensemble de la ville on sait, grâce à des symboles simples, si une maison est occupée ou vide, comme jusqu'ici, mais aussi où se trouvent le commissariat, l'école, le restaurant ou le centre de fitness. Quand on veut envoyer son Sim travailler, inutile désormais de lui tenir la main jusqu'à la portière de la voiture, grâce à la nouvelle interaction « Aller travailler ». On peut configurer le programme de manière à ce que, quand un Sim se douche, cuisine ou dort, la vitesse de l'action passe automatiquement de l'accéléré au temps réel lorsque le four ou le réveil sonne. Et quand on pense tenir enfin le Sim ou la famille parfaite, on peut ralentir facilement leur vieillissement, ou l'arrêter carrément. Ca pourrait résoudre le problème de Stefanie : quand on a l'éternité pour soi, il est facile de demander la lune !.. Compte-rendu de l'équipe Allemande qui a eu le privilège de jouer en avant première.

bowoui91

Copyright © Génération Sims 3
Design, programmation et contenu by Jérémy
Toute reproduction totale ou partielle du site est interdite

Facebook de GS3 Firefox